Sondages d'intentions de vote : exemples d'erreurs possibles et étude des performances des instituts de sondages lors des élections de 2024 en France
Antoine Auberger  1@  
1 : Centre de recherches en économie et droit  (CRED)
CRED, University of Paris 2
antoine.auberger@u-paris2.fr -  France

On étudie les erreurs des instituts de sondages pour les sondages pré-électoraux d'intentions de vote et on essaie de les expliquer ? On fait cette étude principalement trois pays : Etats-Unis (élections présidentielles), Royaume Uni (élections législatives) et France (principalement les élections présidentielles et législatives mais les élections régionales de 2021 sont abordées).

La méthodologie et le mode peuvent avoir une influence sur les performances des sondages pré-électoraux d'intentions de vote et aux Etats-Unis, la méthode des quotas avait été abandonnée après l'élection présidentielle de 1948 malgré le succès de cette méthode pour l'élection présidentielle de 1936. Au Royaume-Uni partiellement et en France, la méthode des quotas est toujours utilisée. Il y a aussi d'autres explications possibles pour les erreurs qui sont présentées. Certaines erreurs sont moins visibles si elles ne changent pas le résultat prévu comme pour le vote Mélenchon qui avait été sous-estimé pour l'élection présidentielle de 2022 mais sans conséquences pour le second tour annoncé.

On étudie ensuite les performances des instituts de sondages en France pour les élections de 2024. On peut dire que les performances sont (très) bonnes dans l'ensemble pour les élections européennes de 2024 et satisfaisantes pour les élections législatives de 2024 malgré les erreurs pour les sièges (la projection dépend des intentions de vote mais aussi de la méthodologie utilisée). 



  • Poster
Personnes connectées : 2 Vie privée
Chargement...