Two-phase sampling is widely used in National Forest Inventories (NFIs) to reduce the size of the field sample, which is very costly. Typically, the regular NFI sample maintains a constant sampling rate across the entire territory. NFIs are essentially designed to produce large-scale estimations, typically at territory level, or regional level. Given their low-intensity sampling, producing estimations within a restricted geographic domain can result in low precision. However, the recent increase in disturbances frequency and a higher interest in biodiversity monitoring bring up needs for a local intensification of the sampling. Monitoring these areas has become crucial to forest management. Consequently, estimation in domains has become a particular need. A design-based method with a sufficiently large sample size is preferred for this purpose. Increasing the sampling intensity in these domains can significantly improve the accuracy of estimation. The intensification occurs during the second phase, resulting in additional points sampled in the targeted areas. The main challenge lies in combining the regular NFI sample with a given spatial intensity, and the intensified sample with a higher intensity. In this work, we propose a solution to increase the sampling intensity, detailing the sampling process and the method for merging the two samples for estimation. Several sampling designs were considered and compared. Additionally, we present a strategy for estimation and variance estimation when using the intensified sample to estimate the total value for both the area of interest and the entire territory.
Le sondage en deux phases est couramment utilisé pour les Inventaires Forestiers Nationaux (IFN), afin de réduire la taille de l'échantillon enquêtée sur le terrain, opération souvent coûteuse. Il est d'usage qu'un IFN maintienne une fraction d'échantillonnage constante sur le territoire. Les IFN sont principalement utilisés pour produire des estimations à l'échelle nationale ou régionale. Comme leur taux de sondage est généralement faible, produire des estimations sur des territoires plus petits peut conduire à des estimations beaucoup plus imprécises. Cependant, en raison de l'augmentation récente de la fréquence des perturbations et d'un intérêt grandissant dans la gestion de la biodiversité, la question d'une intensification locale de l'échantillonnage devient cruciale. Pour produire des estimations sur ces domaines spécifiques qui peuvent souffrir de perturbations, une approche basée sur le plan de sondage et utilisant une taille d'échantillon raisonnable est préférable. Accroître l'intensité de l'échantillonnage dans ces domaines peut améliorer nettement la qualité de l'estimation. L'intensification peut se faire lors de la seconde phase, pour obtenir des points supplémentaires dans les domaines d'intérêt. La principale difficulté est de combiner l'échantillon standard de l'IFN utilisant une intensité donnée, et l'échantillon additionnel sélectionné avec une intensité plus forte. Dans ce travail, nous proposons une solution pour accroître l'intensité d'échantillonnage, en détaillant le processus d'échantillonnage et la méthode de mise en commun des échantillons pour l'estimation. Plusieurs plans de sondage sont également considérés et comparés. Nous présentons également une méthode d'estimation et d'estimation de variance, quand l'échantillon additionnel est utilisé pour renforcer l'estimation sur le territoire complet.